Qu’est ce le haschich Ice o lator ? Quels sont ses usages, sa définition, ses origines ? Ice o lator l’une des méthodes d’extractions préférés des cultivateurs et fumeurs de haschich ! Retour en histoire sur la résine Ice o lator !
Les personnes qui cultivent elles-mêmes leur cannabis peuvent s’essayer au « bubble hasch », encore appelé « water hasch ». Il en est de même pour celles qui viennent d’acheter de la weed en ligne. C’est une méthode peu coûteuse d’extraction du cannabidiol, qui consister à mélanger des plantes de cannabis avec de l’eau et de la glace, d’où l’appellation « ice-o-lator ».
La matière végétale se séparera des trichomes grâce aux mouvements de rotation favorisant le mélange eau/glace et au froid. Il en découlera du haschich pur. Cette méthode de fabrication figure parmi l’une des préférées des consommateurs en quête de bien-être et conscients des bienfaits du CBD.
Comment s’équiper pour obtenir du haschich Ice o lator?
Immergées dans de l’eau glacée, les glandes contenant les terpènes et les cannabinoïdes se détacheront de la feuille et de la fleur de cannabis. Elles se déposeront au fond du seau pendant que le reste flottera à la surface. Il suffira de les récupérer au niveau des filets (ou sacs) d’extraction spécialement adaptés à cet effet.
Voici la liste des matériels qui seront utilisés pour la séparation des trichromes et des matériaux organiques durant l’ice-o-lator :
- Seau d’eau froide dont la température oscille entre 2 et 5 degrés Celsius ;
- Cuillère pour saisir la résine accumulée ;
- Machine à battre dédiée à la conception du haschich à bulles (facultatif) ou bâton ;
- Différents sacs d’extraction de tailles variées.
Après avoir récupéré les résidus, il reste à les sécher à l’air libre afin d’entamer le processus de décarboxylation du THC. Pour que l’humidité s’évapore plus rapidement, les blocs formés devront être découpés en petits morceaux, à l’aide d’une passoire de cuisine. Sur cet ustensile sera déposé du papier de cuisson sur lequel sera étalée la résine à gratter.
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L’endroit dans lequel sera stocké le haschich devra être à la fois :
- Sombre ;
- Sec (moins de 40 % d’humidité) ;
- Frais (sous la barre des 20 degrés Celsius).
Ceux qui tentent l’expérience attendront une quinzaine de jours avant que le cannabis ne soit complètement sec. Ceux qui cultivent en grande quantité et qui n’ont pas besoin de s’approvisionner auprès d’un coffee shop de CBD peuvent se servir d’un lyophilisateur spécial.
Le curing rehaussera davantage le goût du bloc d’herbes. Le concentré sera enfermé dans un contenant hermétique dans les mêmes conditions de conservation que lors du séchage. Le récipient rangé dans l’obscurité loin de toute source de chaleur devra être régulièrement ouvert.
Quelles sont les étapes à suivre durant l’ice-o-lator ?
Selon la variété des glandes, les trichomes peuvent être de tailles différentes. Par exemple, les plantes sativa vs indica contiennent des têtes de cannabis plus imposantes. Dans le même ordre d’idée, la manière dont le cannabis est cultivé influe sur la taille de ses glands. Les plantes qui grandissent en extérieur en possèdent de plus gros.
C’est pour cette raison que ceux qui procèdent à l’ice-o-lator devront prévoir des sacs d’extraction de différents microns. Une fois la beuh congelée et le matériel réuni, l’intéressé devra commencer par superposer les sacs en commençant par le micron le plus petit. Voici donc l’ordre à respecter : 38, 70, 180, 180, 220 et 220 microns. L’herbe sera déposée dans le dernier filet de 220 microns, au même titre que la glace (même quantité).
Le seau devra ensuite être rempli d’eau. Dans le détail, le dernier sac devra contenir approximativement un tiers d’eau (auquel sont ajoutés un tiers de shit et un tiers de glace). La solution sera remuée avec un bâton (ou une batteuse spéciale), jusqu’à ce que les trichomes se détachent des plantes. Après un temps de repos, tous les résidus tomberont dans le fond. Les glandes passeront dans les différents tamis.
Après quelques minutes, l’intéressé pourra récupérer les sacs et découvrir leur contenu. Sur le tamis de 70 microns reposeront les blocs de qualité, tels que le haschich marocain ou le haschich afghan. Ils seront ramassés à l’aide d’une cuillère ou d’une carte en plastique puis étalés sur des assiettes pour le séchage.
Une fois la matière organique complètement sèche, elle peut être brisée puis intégrée dans la fabrication de nombreux produits dérivés. En voici une liste non exhaustive :