Les Rolling Stones furent l’un des groupes de rock les plus célèbres de l’histoire. Ils se sont illustrés au cours des années 60, non seulement grâce à leur talent musical, mais également en raison de leurs attitudes contestataires et anticonformistes.
Pour marquer les esprits et pour imposer sa différence, le groupe s’est créé un logo qui est devenu le fer de lance de leur communication visuelle. Ce symbole représente une bouche lippue facilement reconnaissable, avec une forte connotation sexuelle, clairement destinée à capter l’attention, à frapper les esprits, à choquer les mentalités.
La conception du logo fut une initiative du leader du groupe, Mick Jagger. Mais au fil des années suivantes, il a pris des propensions incroyables et inexplicables. Il est devenu le signe auquel s’est identifiée toute une génération qui a adhéré à la lutte que le groupe a menée à la fois contre le système et contre les valeurs que la société occidentale prônait à cette époque. Il est devenu un produit commercial adopté par des adeptes de la beuh et weed de CBD.
La genèse de la langue des Rolling Stone
Les Rolling Stones se préparaient pour une grande tournée européenne lorsque l’idée de créer un logo fut énoncée pour la première fois. Pour la conception, le groupe a requis les services d’un artiste en devenir, un certain John Pasche, qui étudiait encore au Royal College of Arts de Londres.
Le projet ne connut pas directement un franc succès du fait que la première réalisation de l’artiste était loin de refléter le désir de Mick Jagger. Lors de leur rencontre, ce dernier insista sur son idée de créer un véritable emblème. Le tournant décisif n’intervint que lorsque le leader tomba par hasard sur une représentation de la déesse indoue, de la préservation, de la transformation et de la destruction, Kali. Elle arborait une bouche qui lui plut dès le premier regard, à la fois décalé et irrévérencieux. Il partagea sa découverte au concepteur. Il commença aussitôt à travailler sur ce nouveau concept qui parvenait à contenir, à lui seul, tout l’esprit rebelle du groupe.
Très vite, John Pasche finit l’œuvre qui lui fut commandée, lui donnant une couleur rouge vif pour souligner le côté passionné de ses clients. La légende veut que, concrètement, ce soit la propre bouche de Mick Jagger qui servit de modèle au jeune artiste.
Le symbole d’un mode de vie
La conception et l’adoption du logo sont des étapes importantes, compte tenu du fait qu’il deviendra le premier moyen d’identification visuelle. Pour le groupe, ce fut une franche réussite. Ce symbole, communément appelé la langue des Rolling Stones, contribua fortement dans leur succès médiatique et leur octroya une place dans la postérité, dans le panthéon des plus grands groupes musicaux de l’histoire.
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Les Rolling Stones se sont vite démarqués à cause de leur image de mauvais garçon. Ils n’ont pas hésité à choquer les mœurs avec leur musique rebelle à forte connotation sexuelle. Ce refus d’acceptation des normes morales et sociales devint rapidement leur marque de fabrique. Cette attitude ne manqua pas d’attirer l’attention des générations de mélomanes qui, à travers ce groupe, ont l’impression de retrouver le rock’n’roll de la première heure. C’est en tenant compte de cet historique que Pasche choisit la couleur flamboyante de sa conception.
Le groupe voulait condenser tout leur esprit de rébellion, leur émancipation face aux normes, mais aussi leur côté romantique. L’objectif, à travers leur chanson et leur logo, était de remettre en question les valeurs morales et sociales de l’époque. Sous leur influence se développa en Grande-Bretagne une désinhibition et un anticonformisme grandissant.
Un succès marketing intemporel
Une cinquantaine d’années plus tard, la langue des Rolling Stones figure encore parmi les plus gros succès commerciaux, à la même place que l’emblématique portrait de Che Guevara, souvent présent dans une boutique CBD. Ce symbole est devenu une marque qui orne bon nombre de stickers. D’après les experts, ce logo a permis d’engranger, tout au long de son demi-siècle d’existence, des centaines de millions de dollars.
Ce succès et cette longévité continuent d’étonner bon nombre d’observateurs. Au départ, le concepteur John Pasche n’a reçu qu’une bien modeste somme pour une œuvre phénoménale. Par la suite, il put gagner beaucoup plus en vendant les croquis et la version originale du logo au Musée Victoria et Albert. Un avantage bien mérité pour le génie derrière l’œuvre.
